Une anecdote du SRC (starring Le Wiz et Onc’ Jim)
Je ne sais pas pourquoi je ne vous en ai pas parlé plus tôt. C’est une petite histoire qui me fait sourire depuis des mois. Alors voilà, avec le Wiz on décide de « monter » au SRC 2018. Pour ceux qui connaissent le Circuit Paul Ricard, on gare sa bécane sur le grand parking prévu à cet effet, puis on avance direction la piste, au son des 2 temps qui hurlent sur le ruban. Le Wiz a rendez vous avec des potes et moi je suis là pour prendre quelques photos.
On traverse la piste par la passerelle et, un peu comme d’habitude, on monte sur le toit d’où on a une vue imprenable sur les différentes courses. Le Wiz est pendu au téléphone, ça ne capte pas. Après avoir fait à peu près les mêmes photos que l’année précédente, je lance au Wiz : « tu crois qu’on peut aller dans les paddocks ?
Sur son visage je peux lire la réponse et c’est entre : je ne sais pas trop et je n’en ai aucune idée. On décide de se lancer. Imaginez la scène : je descends les escaliers, le Wiz derrière moi et là un gars sort des paddocks. Je me dis : « je vais marcher d’un pas décidé et mettre un pied entre la porte et le chambranle pour la garder ouverte ». Mais non, le gars nous laisse la porte ouverte. Le Wiz me dit : « si on te demande, je suis ton assistant ! » La première chose qui me vient à l’esprit, c’est que si on se fait pas jeter, on va avoir des images d’enfer !
Trois mécanos qui bossent sur une bécane, nous lancent un regard du genre : « Qu’est ce qu’ils foutent là ces deux ? » Je mets mon boîtier en avant, comme pour dire : « Eh, les gars, ne tirez pas, je suis le photographe officiel du « bitin » et si vous commencez à m’énerver, je vous sortirai ma carte de presse ! (que je n’ai pas bien sûr!) » Bref, je commence à appuyer frénétiquement sur le petit bouton. Je prends tout : Les outils, les gens, les motos…à nous le Pulitzer !
Et on arrive coté piste. Moi en mode « sniper », le Wiz en mode « assistant du sniper », et là, on voit une espèce de foule, des quidams, déjà sur place en train de filmer et de prendre des photos. Pendant un moment, j’ai eu cette petite montée d’adrénaline en me disant qu’on serait les seuls, mais en fait l’entrée était autorisée, on est juste entrés par la mauvaise porte ! Cela ne gâche en rien le plaisir qu’on a eu avec cette visite, mais voilà, envolé le Pulitzer et les photos inédites.
Il fallait que je vous raconte cette petite histoire avant que la maladie d’Alzheimer n’emporte ce qu’il reste de ma mémoire.
Onc’Jim pour Creative Brigade